NEUVIÈME PARTIE

Fructidor an V – Floréal an VI

Septembre 1797 – Mai 1798

« Voilà donc une paix à la Bonaparte »

« Voilà donc une paix à la Bonaparte.

Le Directoire est content, le public enchanté.

Tout est au mieux. On aura peut-être quelques criailleries d’italiens ;

mais c’est égal. Adieu, général pacificateur ! Adieu, amitié,

admiration, respect, reconnaissance :

on ne sait où s’arrêter dans rémunération. »

Lettre de Talleyrand à Bonaparte

brumaire an VI (novembre 1797)

« Je ne sais plus obéir.

Ces avocats de Paris qu’on a mis au Directoire n’entendent rien

au gouvernement, ce sont de petits esprits…

Je doute fort que nous puissions nous entendre

et rester longtemps d’accord… Mon parti est pris, si je ne puis

être le maître, je quitterai la France, je ne veux pas avoir fait tant

de choses pour la donner à des avocats. »

BONAPARTE à Miot de Mélito, ambassadeur de France à Turin

27 brumaire an VI (17 novembre 1797)

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