DEUXIÈME PARTIE
Juin 1793 – Novembre 1793
« Un peuple immense, sans pain, sans vêtements »
« Les riches seuls, depuis quatre ans,
ont profité des avantages de la Révolution…
Il est temps que le combat à mort que l’égoïste livre
à la classe la plus laborieuse de la société finisse…
Députés de la Montagne, que n’êtes-vous montés
depuis le troisième jusqu’au neuvième étage
des maisons de cette ville révolutionnaire,
vous auriez été attendris par les larmes
et les gémissements d’un peuple immense,
sans pain et sans vêtements, réduit à cet état de détresse
et de malheur parce que les lois ont été cruelles
à l’égard du pauvre,
parce qu’elles n’ont été faites que par les riches
et pour les riches. Ô rage, ô honte du XVIIIe siècle ! »
Jacques Roux, à la Convention nationale,
présente la pétition des Cordeliers
le 25 juin 1793