Lire absolument Aux frais de la princesse. Un ouvrage qui a fait dire à Jérôme Gacin, de L’Evénement : « Quand je serai à l’Académie française, je ferai campagne pour que San-Antonio se voie décerner le Grand Prix à titre posthume. »
Je te répète qu’il faut lire Aux frais de la princesse si tu ne veux pas avoir l’air plus con que d’ordinaire !
Champignon vénéneux qui ressemble à mon zob comme toi à une tête de nœud.
Le stentor est un protozoaire des mers chaudes en forme de trompe, qui vend du poisson à la criée.
Béru confond toujours « halluciner » avec « élucider ».
San-Antonio qui n’est pas toujours aisé à suivre veut probablement parler d’un air détaché. (Jérôme Garcin)
Local généralement en sous-sol ou extérieur dans lequel, en Suisse, on fait raclettes et fondues en buvant du vin blanc, du kirsch, et en se racontant des witz (je ne garantis pas l’orthographe de ce mot qui signifie « blagues »).
Devine de qui je parle ?
J’ai appelé ces personnages Bergovici, mais au cas où il y aurait de vrais Bergovici que ça gênerait, je suis prêt à les rebaptiser autrement, même à les affubler d’un patronyme à la noix comme Durand, Dard ou Martin. Moi, les noms, je m’en tamponne le coquillard. Je les mets pour qualifier, mais je pourrais aussi bien numéroter mes héros. Ça donnerait :
— Pourquoi me regardes-tu comme ça ? demanda Un.
— Parce que je t’emmerde, répondit Douze.
Quatre, qui les écoutait, haussa les épaules.
Etc.
Lire, si ce n’est fait, La Matrone des Sleepinges, une œuvre forte qui fait honneur à la langue française.
Publication satirique suisse.
Je te l’ai déjà dit, je hais les voitures japonaises qui nous font tant de mal à l’économie.
Avec cette scrupuleusité qui m’anime, je dois révéler à mon ami lecteur que l’étreinte de Mathias eut lieu pendant une période où la Maryse était en train de faire faire des modifications sur son stérilet. Le Rouillé, expert en la matière, féconda la donzelle qui décida de garder l’enfant. Ce fut un garçon qu’elle appela Robert, car elle vouait un culte à Hossein. Elle le fit reconnaître par son riche protecteur qui, fou de joie, l’épousa. L’enfant grandit, devint un avocat brillant, fortement décoré, fut élu à l’Académie française, soutenu par Jean Dutourd, et mourut dans sa quatre-vingt-neuvième année entouré de l’affection des siens.
Certes, ces notations œnologiques sont sans rapport avec ce superbe récit péripétique, mais elles permettent de mieux situer le personnage que je suis, et dont la bonne viverie prouve une sérénité corporelle et spirituelle indéniables.
San-Antonio a voulu écrire « Conclusion », mais il est exténué.