CHAPITRE XXXV. IL Y A ENCORE QUELQUES PAGES…

Lorsque Bornéo apparut en plein jour, aux yeux du Baron, il braqua le nez de l’appareil vers le piton Malikopi dont la haute flèche rocheuse surgissait aiguë, à travers les frondaisons luxuriantes d’une jungle désordonnée.

Au-dessus du piton, il se mit à décrire de larges spirales. Peu après, deux parachutes s’ouvrirent, puis un troisième, auquel étaient accrochées les lourdes valises du Baron, apportées, la veille, clandestinement, dans l’hydravion. Celui-ci ne tarda pas à se mettre en vrille et s’écrasa sur le sol, parmi des débris végétaux et des champignons gonflés d’acétylène.

Le Baron et Florence atterrirent et se dégagèrent des plis de la soie légère des parachutes. Après quoi, prenant des repères, le Baron se dirigea vers un épais fourré, et dévêtant sa compagne, lui fit subir les derniers outrages un nombre suffisant de fois. Alors, tirant son revolver, il l’acheva et s’éloigna pour aller chercher ses valises qui s’étaient accrochées aux basses branches d’un confiturier nain.

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