CHAPITRE XXXVIII. À LA RECHERCHE DU BARON PERDU

Les deux amis se lavèrent les mains dans une aiguière de caramel taillé qui trônait sur un bahut Empire peint en rouge vif et s’essuyèrent à la chemise d’Alvaraide dont les lambeaux étaient éparpillés un peu dans tous les coins de la pièce. Puis, saisissant les cadavres, un pour chacun, ils se dirigèrent à la cuisine qui comportait un hachoir électrique perfectionné. Les corps, réduits en minces lambeaux, furent jetés dans les vatères, et la chasse d’eau actionnée.

La pratique était courante et bien supérieure au système démodé de la fosse à chaux et de la chaudière. Les chutes des vatères comportaient des regards de glace trempée qui permettaient de contrôler la descente normale de la bidoche.

Cette bonne chose faite, le Major et Antioche descendirent à la cave.

Загрузка...