[1] Benvenuto Cellini (1500-1571). Célèbre graveur, statuaire et orfèvre italien, familier de la cour de François 1er.
[2] Locuste: célèbre empoisonneuse romaine du temps de Néron.
Phryné: célèbre courtisane grecque.
Empédocle: philosophe d’Agrigente (Ve siècle avant Jésus-Christ) réputé pour être versé dans la magie.
[3] La tunique du Centaure Nessus qui consuma Héraclès. Image d’un mal dont on ne peut se défaire.
[4] Le Temple: ancien monastère des Templiers à Paris, à l’emplacement actuel de la mairie IIIè arrondissement.
[5] Le Châtelet: forteresse servant de prison, rive gauche de la Seine.
[6] Hamadryade: divinité des bois, qui naissait et mourait avec un arbre.
[7] Le Duc d’Albe, chef des armées de Philippe II d’Espagne aux Pays-Bas (1508-1582).
[8] Fièvre intermittente où les accès reviennent chaque quatrième jour. [Note du correcteur.]
[9] Courre. Emploi impropre du verbe «courre» usité seulement à l’infinitif: poursuivre un animal en chassant.
[10] Les Macchabées: nom de sept frères martyrisés sous Antiochos IV (167 avant Jésus-Christ).
[11] Cuvier: paléontologiste (1769-1862), créateur de l’anatomie comparée.
[12] L’enfant reçut le titre de duc d’Angoulême. (Note de M. Zévaco.)
[13] Corde employée pour la pendaison des condamnés à mort. [Note du correcteur.]
[14] Velours à crépines d’or: tissu de velours avec franges tissées et ouvragées d’or et de soie.
[15] La hart: corde avec laquelle on pendait les criminels.
[16] Ces dépêches portaient le sceau royal. La signature de Charles IX s’y trouvait. La reine avait-elle obtenu un certain nombre de signatures en blanc, ou, audacieuse jusqu’au bout, avait-elle simplement signé pour son fils?… Qui sait?… Ce que l’on sait bien, c’est que ces fatales dépêches furent considérées par la plupart des gouverneurs comme un ordre d’extermination en masse. (Note de M. Zévaco.)
[17] More, amor, principium, finis: la mort, l’amour, le début, la fin.
[18] Le pluriel du mot verrou était verroux jursqu’à la fin du XVIIIème siècle. L’Académie Française a consacré le pluriel verrous dans son édition de 1835. L’auteur utilise ici une orthographe désuète. [Note du correcteur.]
[19] Voir Livre 1. Les Pardaillan.
[20] Cette tempête, nous ne l’avons pas mise là par nécessité d’horrifier le décor et de dramatiser une mise en scène suffisamment dramatique par elle-même. Nous en parlons parce que les chroniques du temps la signalent, voilà tout. (Note de M. Zévaco.)
[21] Téligny était le gendre de l’amiral de Coligny.
[22] Ce Gondi avait épousé Claude de Clermont de Retz et obtint plus tard d’être créé duc de Retz. On sait quelle fut la fortune de cette famille et quel rôle les de Retz jouèrent notamment pendant la Fronde (Note de M. Zévaco.)
[23] Revu et corrigé par Villeroi, ce livre a été imprimé en 1625. (Note de M. Zévaco.)
[24] Vassy: localité en Champagne où les catholiques du duc de Guise massacrèrent quarante-deux huguenots à la suite d’une banale querelle (1562).
[25] Si nos lecteurs veulent bien songer que, de nos jours même, des savants, de véritables savants, croient à la possibilité de converser avec les morts, qu’un médecin anglais, très estimé pour ses travaux scientifiques, est convaincu qu’il a photographié des esprits, ils ne nous accuseront pas d’avoir exagéré à plaisir une scène qui se passa en pleine époque de florissante magie. (Note de M. Zévaco.)
[26] La Salpêtrière: hospice de Paris accueillant en particulier les malades mentaux.
[27] Dorat, Jodelle, Baïf, la plupart des poètes de la Pléiade, se sont déshonorés en écrivant d’ignobles panégyriques du carnage. N’est-ce pas un fait curieux que toujours les massacreurs trouvent des poètes qui les encensent? ou tout au moins des gens qui écrivent en vers… Ronsard et Pontus, par leur silence dédaigneux, protestèrent contre la lâcheté de leurs confrères. (Note de M. Zévaco)
[28] La Trémoille était huguenot. Dans la première heure, beaucoup de huguenots crurent en effet que le Louvre était attaqué par le duc de Guise. Ils y coururent… et y furent massacrés!
[29] Saint-Pierre de Montmartre qu’on peut voir encore aujourd’hui. (Note de M. Zévaco.)
[30] Henri Martin (1810-1883): historien, narrateur et auteur d’une Histoire de France en 19 volumes.
[31] L’Estoile* attribue ces paroles à la nourrice. Mais n’est-il pas bien plus probable qu’elles furent prononcées par la maîtresse du roi? (Note de M. Zévaco.)
Pierre de l’Estoile (1546-1611). Chroniqueur français, auteur de Mémoires Journaux, notes prises de 1574 à 1610, des règnes de Charles IX, Henri III et Henri IV.
[32] Le duc d’Anjou. On sait qu’Henri d’Anjou, frère de Charles, était monté, peu après la Saint-Barthélemy, sur le trône de Pologne. On sait que prévenu en toute hâte par Catherine de Médicis, de la fin prochaine de Charles IX, il quitta secrètement la cour de Pologne et arriva à Vincennes juste à point pour voir mourir son frère, et recueillir sa couronne sous le nom d’Henri III. (Note de M. Zévaco.)
[33] Historique. (Note de M. Zévaco.)