Références



1. Titre du journal de l’écrivain Iouri Olecha (1899-1960).

2. Emprunt au roman d’Ivan Gontcharov Une histoire ordinaire (1847).

3. Emprunt au célèbre roman de Mikhaïl Boulgakov Le Maître et Marguerite, écrit entre 1927 et 1939.

4. Premier vers d’un poème de Pouchkine datant de 1820.

5. Résolution du Comité exécutif, en date du 2 septembre 1918. Pour lutter contre « l’intervention impérialiste », décision est prise de placer tous les fronts et toutes les institutions militaires sous le commandement d’un Conseil militaire révolutionnaire et de son commandant en chef.

6. Alexandre Pouchkine, Eugène Onéguine, chapitre II, XXXVI.

7. Le pot magique des frères Grimm, dans le conte Le Pot de bouillie (parfois traduit par Le Pot de porridge).

8. Allusion au roman de Iouri Tynianov, Une majesté en cire (1930), consacré à la mort de Pierre le Grand, à son masque mortuaire et à son cabinet de curiosités, le premier en Russie, qui renfermait de nombreuses pièces anatomiques.

9. Dans sa Philosophie de l’Œuvre commune (Éditions des Syrtes, Genève, 2021), l’une des créations les plus originales de la pensée russe, Nikolaï Fiodorov (1829-1903) appelle les savants du monde entier à œuvrer tous ensemble à la résurrection physique des générations disparues. Plus largement, il exhorte l’humanité à vaincre la mort, à se libérer des entraves terrestres pour explorer et habiter les espaces sidéraux et assumer ses responsabilités à l’égard de la Terre, épuisée par le saccage de la nature, le pillage des richesses et une consommation effrénée.

10. Le terme est, là encore, lié à Nikolaï Fiodorov, qui appelle à ressusciter activement les ancêtres.

11. Petit poème de Samuel Marchak (1887-1964), devenu un classique de la littérature enfantine.

12. Voir Livre de Daniel, chapitre 3.

13. Ainsi se termine une chanson-poème de Vladimir Vyssotski, intitulée Il n’est pas rentré du combat.

14. La Reine dans Blanche-Neige.

15. Extrait d’un conte pour enfants d’Arkadi Gaïdar, Tchouk et Guek (1939).

16. Poème de Mandelstam, écrit en 1935 à Voronej.

17. Allusion, notamment, au Sceau égyptien d’Ossip Mandelstam (1928).

18. Deux textes de Mandelstam écrits respectivement entre 1922 et 1929, 1933 et 1935.

19. Emprunté au Chant X de la Divine Comédie« [les gens couchés dans les sépulcres], peut-on les voir ? »

20. Extrait du poème de Mandelstam Le crépuscule de la liberté (1918). Nous citons ici la traduction de Marina Tsvetaïeva parue dans la revue Lumière, no 9, Paris, 1922.

21. Poème « Prends pitié » (1920).

22. Citation tirée de L’Apocalypse de notre temps de Vassili Rozanov (1856-1919) :

« La Divina Commedia

Un rideau de fer tombe sur l’Histoire russe en cliquetant, grinçant et crissant.

“La représentation est terminée.”

Le public se lève.

“Il est temps d’enfiler sa pelisse et de rentrer chez soi.”

Il se retourne.

Plus de pelisses ni de maisons. »

Traduction de Jacques Michaut, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1976.

23. Matthieu, 2:18.

24. Tiré du poème La cassette de l’Histoire. Le vers se complète de : « Avez-vous existé pour de bon, mes petites ? »

25. Chanson intitulée Pas un mot, ô ami…, paroles de Tchaïkovski.

26. Chanson, sur un air de valse, extrêmement populaire pendant la Seconde Guerre mondiale et qui le restera longtemps. Son titre complet est L’humble petit foulard bleu. Cette chanson, interprétée par différents artistes, a assuré la renommée de la blonde Klavdia Chouljenko, qui la chantait au front.

27. Version russe de la chanson mexicaine Cielito lindo, également chantée par Klavdia Chouljenko.

28. Matthieu, 6:20.

29. Boris Pasternak dans un poème des années 1930.

30. Dans le poème Rouslan et Ludmila (1820).

31. Extrait de Rouslan et Ludmila.

32. Jeu de l’auteur sur le proverbe russe « Ce qui est écrit à la plume ne se tranche pas à la hache », variante de « Les paroles s’envolent, les écrits restent ».

33. Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, traduction d’Anne Coldefy-Faucard, Verdier « Poche », Lagrasse, 2009.

34. Matthieu, 12:43-45 ; Luc, 11:26-28.

35. Chant révolutionnaire polonais datant de 1893, repris, notamment, par les révolutionnaires russes et espagnols.

36. Chant révolutionnaire datant de 1896 ou 1897.

37. Il s’agit de la Marseillaise ouvrière, chant révolutionnaire russe reprenant en partie la mélodie de la Marseillaise, mais dont les paroles ont pour origine un poème de Piotr Lavrov, datant de 1875.

38. L’auteur joue avec une très ancienne expression russe – Ivan qui n’a pas la mémoire des siens. Cette expression est aujourd’hui employée pour caractériser un homme qui ne respecte pas les traditions, qui s’est coupé de ses proches. Il existe plusieurs versions de son origine. Selon l’une d’elles, elle serait liée à des bagnards en fuite, rattrapés par la police : n’ayant pas de papiers d’identité, ils prétendaient tous s’appeler Ivan et, à la question de leurs origines, ils répondaient qu’ils n’avaient pas la mémoire de leurs parents. Ils étaient donc officiellement inscrits comme Ivan qui n’a pas la mémoire des siens.

39. Extrait du chant révolutionnaire Vous êtes tombés, victimes de la lutte fatale.

40. Puppchen, du bist mein Augenstern : chanson du compositeur berlinois Jean Gilbert [pseudonyme de Max Winterfeld]. Créée en 1912, elle connaît un incroyable succès.

41. Extrait du poème d’Ossip Mandelstam Encore on regorge de vie à ras bord… (1935). Traduction de Jean-Claude Schneider, in Ossip Mandelstam, Œuvres complètes, Le Bruit du temps / La Dogana, tome 1, 2018, p. 461.

42. Extrait d’Entretien sur Dante d’Ossip Mandelstam (traduction de Jean-Claude Schneider).

43. Allusion au conte de Pouchkine Le Tsar Saltan, dans lequel la princesse et son fils, Gvidon, sont enfermés dans un tonneau et jetés à la mer. Par bonheur, la vague les déposera sur le rivage.

44. On a peu de chances de savoir comment est réellement mort le tsarévitch Dmitri, mais la légende populaire, confortée par Pouchkine dans son Boris Godounov, veut que ce dernier, ancien conseiller d’Ivan le Terrible, l’ait fait assassiner pour régner.

45. Extrait d’Histoire de Sonetchka de Marina Tsvetaïeva, la dernière grande œuvre en prose de l’auteur (1937).

46. L’expression vient du Journal d’un homme de trop d’Ivan Tourgueniev, paru en 1850. Elle désigne généralement des aristocrates et intellectuels du xixe siècle, perdus dans leurs réflexions, incapables d’agir et, partant, d’être véritablement utiles au pays.

47. En réalité, des livres interdits.

48. Extrait de Mes cahiers (1927) de Mikhaïl Prichvine.

49. Cité d’après le roman de Nikolaï Ostrovski, Et l’acier fut trempé (écrit en 1932, publié en 1934).

50. Tiré d’Histoire d’un homme véritable (1946) de Boris Polevoï, livre qui, deux ans plus tard, fut porté à l’écran. Le prototype du héros est l’aviateur Alexeï Maressiev, dont l’avion fut abattu par l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale et qui, malgré ses jambes fortement endommagées, réussit à rejoindre les siens et poursuivit le combat.

51. Chant datant de 1828, dont le texte est modifié en 1915 et devient, pendant la Guerre civile, le chant des partisans rouges du fleuve Amour.

52. Extrait de la chanson Croiseur Aurore, créée en 1973. Elle résonne pour la première fois la même année, dans un film de marionnettes consacré au célèbre croiseur.


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