Il est très tard. Ce livre-là est terminé. J’ai beaucoup de mal à quitter les gens, même ceux que j’invente pour mes histoires. Ce que j’espère maintenant, c’est que vous avez aimé vous embarquer dans cette aventure. Ma seule ambition est de vous donner quelques émotions, de vous emmener ailleurs, à la découverte de ce qui est caché tout au fond de vous, de moi, et que l’on oublie trop souvent. Cet élan-là me guide parce qu’il rapproche. C’est un sentiment personnel, intime, qui n’aurait aucune utilité sans les gens qui me donnent les moyens de le partager.
Alors pour leur aide, leur enthousiasme et leur soutien, je souhaite remercier sincèrement Laurent, Céline, Déborah, Natacha, François et Jean-Claude ainsi que les équipes du Fleuve Noir.
Mon éternelle gratitude à Sean et à Douglas pour m’avoir fait découvrir l’Écosse. C’était il y a exactement vingt-quatre ans aujourd’hui et je ne m’en remets toujours pas. Ce que vous m’avez montré et appris là-bas m’éclaire chaque jour. Si vous étiez moins connus, j’aurais mis vos noms…
Merci au colonel Derlinger et au professeur Falberg pour leurs précieuses conversations. Merci à Jean-Marc David pour ses remarques aussi constructives que chaleureuses. Merci à Hélène et Sam, à Stéphane et Martine pour leur amitié. Merci à Soizic et Stéphane pour les joyeuses soirées qui m’ont souvent rafraîchi les idées. C’est promis, Soizic, le prochain coup, ils s’embrasseront toutes les deux pages et ils cuisineront tout au beurre salé.
Merci à mes parents pour toutes les chances qu’ils m’ont données. Ils sont partis trop tôt et penser à eux m’a appris ce qu’est le manque de ceux que l’on aime. Merci à Annie et Bernard pour ce qu’ils sont, pour tout ce qu’ils donnent et aussi tout ce qu’ils fabriquent, ce qui concrètement va du vin aux plats bizarres et/ou brûlés mais délicieux en passant par tous ces moments de pur bonheur. Ils ont aussi fabriqué la femme de ma vie et rien que pour cela, ma dévotion leur est acquise, à condition que Bernard boive ce maudit élixir d’abord…
Merci à Brigitte, la seule avec qui la pire des galères peut finir en fou rire. Tu es une force pour nous tous. Merci à Sylvie pour sa fidélité, son sens inné de l’analyse et son petit rire mutin qui terrifie la plupart des créatures vivantes de notre planète. Merci à Katia — la vie a un autre sens depuis que je t’ai vue te retourner en kayak sur un loch d’Écosse. Merci à toi, Thomas, pour ta loyauté, pour cette amitié fraternelle sur laquelle je m’appuie chaque jour et pour ces citations absolues qui sont comme autant de soleils dans une nuit : « Un homme ne tombe pas tant qu’il est debout », « Tant que je caille pas des pieds, je caille pas », etc. Quant à toi Éric, vieux complice et frère d’armes, ne t’éloigne jamais. Si j’ai un cadavre à enterrer à trois heures du mat’, c’est pour toi et je sais déjà que tu seras en retard et que tu auras oublié les outils…
Pour les trois derniers piliers de ma vie, les remerciements ne sont pas suffisants. Pascale, Guillaume et Chloé, vous êtes ma raison de vivre, mon moteur, mon abri. On s’est probablement connus avant, on se retrouvera sûrement après, mais ce que l’on vit maintenant est en soi une raison suffisante pour justifier l’invention de ce monde insensé.
Et pour finir, merci à toi, lecteur. Tout est de ta faute. Je ne te connais pas mais c’est pour toi que j’ai imaginé, veillé et espéré. Tes sentiments m’importent et j’espère un jour te croiser. Ma vie, comme ce livre, est entre tes mains.