« Nous proclamons que l’ennemi est l’ennemi. Quand l’Allemand est à Paris, à Bordeaux, à Lille, à Reims, à Strasbourg, quand l’Allemand et l’italien prétendent dicter leur loi à la nation française, il n’y a rien à faire que de combattre…
Nous proclamons que si l’armée française a perdu une grande bataille, elle n’a pas perdu la guerre. Car cette guerre est une guerre mondiale. Si l’ennemi a pu d’abord remporter des victoires, il n’a pas gagné et il le sait bien. Déjà de durs revers le frappent. Et dans le monde entier des forces immenses se lèvent pour l’écraser. »
Général DE GAULLE
à la radio de Londres
samedi 28 décembre 1940
« En tant que Britanniques, il est de notre devoir, dans l’intérêt commun, comme pour notre survie, de tenir le front et de lutter contre la puissance nazie, jusqu’à ce que les États-Unis aient terminé leurs préparatifs… Soyez assuré que nous sommes prêts aux souffrances et aux sacrifices ultimes dans l’intérêt de la Cause et que nous nous faisons gloire d’en être les champions. »
Lettre de Winston CHURCHILL,
Premier Ministre, au président F. D. Roosevelt
7 décembre 1940
« Si les États-Unis et la Russie font la guerre, la situation se compliquera. D’où l’urgence de juguler dès à présent ces deux menaces. Une fois la Russie éliminée – notre tâche numéro 1 – nous serons à même de poursuivre indéfiniment les hostilités contre la Grande-Bretagne. Par ailleurs le Japon sera grandement soulagé et les États-Unis courront un danger supplémentaire. »
Le chancelier Adolf HITLER
devant le conseil de guerre
8 février 1941