Nous parlâmes bien sûr de cette tentative de suicide, mon frère et moi. Je le poussai à consulter une psychanalyste recommandée par une amie.
— Pour quoi faire ?
— Pour parler.
— De quoi ?
— De toi.
— De qui ?
Quelques années après sa mort, ce fut cette psychanalyste qui me parla de lui. Longuement. Presque tendrement. Elle n’avait pas oublié un mot de ce que lui avait dit cet homme qui n’avait rien à dire.