Le monde de l’infiniment petit est d’une complexité extrême, mais il est absolument fascinant. J’avais envie d’aborder ce thème depuis bien longtemps déjà, je n’arrivais cependant pas à trouver le moyen de le faire ni ne savais sous quel angle débuter : il y a en effet déjà eu pas mal de livres sur le sujet.
Ma rencontre avec les chercheurs et les passionnés qui habitent les murs de l’Institut Pasteur à Lille, nos discussions interminables ont été un véritable déclic. Dès lors, le moteur à idées s’est mis en route, et c’était parti. Le voyage a été féerique et l’atterrissage, environ six cents pages plus tard, m’a permis de revenir progressivement de la planète Imaginaire, ébloui par mes découvertes.
J’écrivais le dernier quart du roman, aux alentours du mois de septembre 2014, quand l’actualité a rattrapé le sujet que je traitais. Des semaines d’angoisse pour les peuples, les chercheurs, les politiques, qui se résumaient à un seul mot : Ebola. J’avais croisé son visage lors de mes recherches, j’en avais eu froid dans le dos. Et voilà l’un des pires fléaux de l’humanité qui, soudain, se mettait à faire des vagues en dehors du Zaïre. Guinée, Sierra Leone, Libéria, Nigéria… Qui entrait même sur le sol américain.
La réalité rejoignait la fiction. Et vice versa.
Je voudrais chaleureusement remercier ces personnalités d’une grande gentillesse, toujours avides de partager, que j’ai pu croiser à l’Institut Pasteur de Lille. Je pense tout d’abord à Marie-José Hermant, sans qui tout ceci n’aurait pas été possible, et à Mathieu Sidrot, qui m’a ouvert de nombreuses portes. Grand merci au professeur Daniel Camus pour sa disponibilité et ses explications très claires autour de la grippe, au docteur Michèle Vialette également, qui m’a donné la solution pour démarrer le roman. Je les remercie aussi pour leur précieuse relecture et la qualité de leurs remarques. La plupart des éléments abordés dans le livre sont vrais, aussi les erreurs ou imprécisions qui auraient pu se glisser ici ou là seraient-elles entièrement ma faute. Pour des raisons de confidentialité, je me suis permis d’adapter certains termes.
J’ai également passé d’excellents moments en compagnie de Jean-Pierre de Cavel, responsable du laboratoire haute sécurité, et du docteur Florent Sebbane, dont les puces m’ont fait dresser les poils des avant-bras. Merci à toutes les autres personnes passionnées que j’ai pu croiser rue du Professeur-Calmette, et qui m’ont permis de m’imprégner de « l’esprit Pasteur », de découvrir un laboratoire, d’observer une bactérie dans un microscope… Mes méchants personnages de scientifiques sont si loin de ce que vous êtes.
Les deux dernières aventures de Franck Sharko et Lucie Henebelle, que j’ai quasiment écrites comme un seul gros livre, n’auraient pu voir le jour sans l’aide de quelques personnes que je tenais à remercier ici (je ne l’avais pas fait à la fin d’Angor, volontairement, car c’est en cette place que l’histoire de l’Homme en noir se clôt vraiment). En particulier les docteurs Tournel, Delannoy, Strecker, Charlier, pour leurs conseils avisés sur les aspects médico-légaux et tout ce qui tourne autour du don d’organes.
Je pense également au chef d’escadron Frédéric Évrard et à sa patience, à la précision de ses réponses et à sa précieuse relecture. J’en profite pour saluer les gendarmes que j’ai pu croiser du côté de Villeneuve-d’Ascq et qui m’ont toujours accueilli avec le sourire.
Clin d’œil à Karim et Régis pour leurs conseils sur les sujets de police scientifique, à Hervé Jourdain, policier et frère de plume, pour ses réponses toujours efficaces et précises à mes questions parfois étranges. Salutations à Miss Mallock pour sa relecture et les précisions sur la grippe.
Merci à ma famille et à mes amis pour leur soutien, leur présence.
Et si ces livres existent, c’est parce que vous êtes là, mes chers lecteurs. Je ne vous remercierai jamais assez pour votre confiance et votre fidélité et vous dis à bientôt. Lorsque vous lirez ce livre, il est fort probable que je serai déjà plongé dans quelque sombre histoire.