Nous nous trouvions avec Jonkind, en haut du chemin, le « Willow Walk » celui qui menait au collège, quand on a croisé la voiture, la grande tapissière à trois chevaux… C’était des autres déménageurs…
Ils évitaient la forte descente, ils faisaient tout le tour par les jardins, ils emportaient encore des choses… cette fois c’était le grand nettoyage, les raclures, le dernier balai… On a regardé dans l’intérieur, leurs tentures étaient retroussées… Y avait les deux lits des bonnes, un des placards de la cuisine, le petit bahut pour la vaisselle, et puis le tricycle du vieux dabe… et puis encore un tas de tessons… Ils avaient dû vider le grenier ! Entièrement la tôle ! Il resterait plus rien !… Ils emportaient même les bouteilles, on les entendait vadrouiller dans le fond du caisson… Il devait plus rester grand-chose, de la manière qu’ils s’y mettaient…
Je commençais à redouter moi, pour mes quatre frusques et mes godasses ! Si ils continuaient les ravages y avait plus de limites, ni de Bon Dieu !… C’était une vraie « salle des ventes » ! Je me dépêche donc quatre à quatre, je voulais voir tout de suite la casse ! Et puis c’était l’heure qu’on croûte… La table était mise somptueusement… Avec les plus beaux couverts… les assiettes à fleurs, tous les cristaux !… Dans la pièce nue, ça se détachait admirable !…
Des patates à l’huile pour repas, des artichauts vinaigrette, des cerises à l’eau-de-vie, un gâteau juteux, un jambon entier… Une vraie abondance en somme, et en plus, un semis de jonquilles à même la nappe, entre les tasses ! Ah ! alors oui ! Je m’attendais pas à celle-là !
Je reste bien interloqué !… Je suis resté avec Jonkind devant ces merveilles !… ni lui ni elle ne descendaient… On avait faim tous les deux. On goûte d’abord un peu à tout… et puis on se décide, on touche, on pique, on avale… on tape dans le tas avec les doigts… le tout c’est de s’y mettre… Et c’est excellent ! Jonkind il se roulait de plaisir, il était heureux comme un roi… On a pas laissé grand-chose… Il descendait toujours personne…
Une fois qu’on a été repus, on est ressortis au jardin…
C’était le moment de ses besoins… Je regarde un peu tout autour… Rien que de la nuit… pas âme qui vive… Tout de même c’était extraordinaire !… En haut, je voyais qu’une seule lumière dans toute la façade… à la chambre du vieux… Il devait encore être enfermé… Je me dis, je vais pas perdre mon temps, j’en ai marre moi des manigances… Puisque j’ai déjà mon billeton je vais toujours faire ma valise… Demain matin, je me trisserai au premier « dur », à sept heures trente. Gi ! Comme ça ! Je coupe à la chanson ! J’ai jamais blairé les adieux.
J’aurais voulu, cependant, trouver encore un petit flouze, un shilling ou deux peut-être pour m’acheter de la ginger beer, c’est bon en voyage… Je fais d’abord coucher mon idiot pour qu’il me foute sérieusement la paix… Je le branloche un tout petit peu, ça le tenait tranquille d’habitude… ça l’endormait aisément… Mais ce soir-là il était transi par toutes les trouilles de la journée, il voulait pas fermer l’œil… J’avais beau lui faire des ho ! ho !… Il se démenait quand même, il faisait des bonds, il rouscaillait dans sa cage. Il grognait comme un vrai fauve ! Malgré qu’il était fada, il se gourait bien d’une passe bizarre… Il se méfiait que je le plaque au flan au milieu de la nuit… Il était pas bon ! Seul il se tenait plus d’épouvante… merde.
C’est vrai qu’il était grand le dortoir… Ça lui faisait un espace immense… On était plus que nous deux là-dedans, sur douze autrefois, même quatorze…
Je collectionnais mes quatre chaussettes, je faisais la chasse aux mouchoirs, je rassemblais ma vache lingerie, c’était plus que des loques et des trous… Faudrait encore qu’on me réinstalle ! Ça en ferait encore des clameurs !… J’avais la douce perspective !… J’avais pas fini d’être traité… L’avenir c’est pas une plaisanterie… De repenser du coup, au Passage, si proche à présent, je m’en passais des grelots merdeux !…
Depuis huit mois j’étais parti !… Comment qu’ils étaient eux devenus en bas sous le vitrage ?… C’est pas d’erreur ! Encore plus cons ?… Plus canulants ?… Ceux de Rochester, je les reverrais plus sans doute jamais ces gonzes-là ! J’ai jeté encore par la fenêtre, la grande guillotine, un dernier coup d’œil sur la perspective… Il faisait un temps clair idéal… C’était bien visible, toutes les rampes, les docks allumés… les feux des navires qui croisent… le grand jeu de toutes les couleurs… comme des points qui se cherchent au fond du noir… J’en avais vu partir beaucoup moi déjà des navires et des passagers… des voiles… des vapeurs… Ils étaient au diable à présent… de l’autre côté… au Canada… et puis d’autres en Australie… toutes voiles dehors… Ils ramassaient les baleines… J’irais moi, jamais voir tout ça… J’irais au Passage… rue Richelieu, rue Méhul… J’irais voir mon père faire craquer son col… Ma mère… ramasser sa jambe… J’irais chercher des boulots… Il allait falloir que je recause, que j’explique pourquoi du comment ! Je serais fabriqué comme un rat… Ils m’attendaient pourris de questions… J’avais plus qu’à mordre… J’en avais le cœur qui se soulevait à la perspective…
Il faisait tout nuit dans la piaule, j’avais soufflé la calebombe… Je m’allonge alors d’un coup sur le plume, tout habillé, je me repose… Je vais m’endormir tel que… Je me disais comme ça : « Toto, enlève pas ta pelure… tu pourras te casser à la première lueur… » J’avais plus rien à découvrir… tout mon truc était préparé. J’avais pris même des serviettes… Jonkind finalement il s’endort… Je l’entends qui ronfle… Je dirai « au revoir » à personne !… Ni vu ni connu !… J’aurai pas droit aux effusions !… Je commençais à somnoler !… Je me tapais un tout petit rassis… J’entends la porte qui tournique… Mon sang fait qu’un tour !… Je me dis « Gafe ! Toto ! Vingt contre un, que c’est les adieux !… T’es encore bidon ma caille !… »
J’entends un petit pas léger… un glissement… c’est elle ! un souffle ! Je suis fait Bonnard !… Je pouvais plus calter !… Elle attend pas ! Elle me paume en trombe, d’un seul élan sur le page ! C’est bien ça !… Je prends tout le choc dans la membrure ! Je me trouve étreint dans l’élan !… congestionné, raplati sous les caresses… Je suis trituré, je n’existe plus… C’est elle, toute la masse qui me fond sur la pêche… ça glue… J’ai la bouille coincée, j’étrangle… Je proteste… j’implore… J’ai peur de gueuler trop fort… Le vieux peut entendre !… Je me révulse !… Je veux me dégager par-dessous !… Je me recroqueville… j’arc-boute ! Je rampe sous mes propres débris… Je suis repris, étendu, sonné à nouveau… C’est une avalanche de tendresses… Je m’écroule sous les baisers fous, les liches, les saccades… J’ai la figure en compote… Je trouve plus mes trous pour respirer… « Ferdinand ! Ferdinand ! » qu’elle me supplie… Elle me sanglote dans les conduits… Elle est éperdue… Je lui renfonce dans la goulette, tout ce que je me trouve de langue, pour qu’elle gueule pas tant… Le vieux dans sa crèche il va sûrement sursauter !… J’ai la terreur des cocus… Y en a des horribles…
J’essaye de bercer sa douleur, qu’elle se contienne un peu… Je calfate au petit hasard !… je me dépense… je m’évertue… je déployé toutes les fines ruses… Je suis débordé quand même… elle me passe des prises effrénées… Elle en saccade tout le plumard ! Elle se débat la forcenée… Je m’acharne… J’ai les mains qui enflent tellement je lui cramponne les fesses ! Je veux l’amarrer ! qu’elle bouge plus ! C’est fait ! Voilà ! Elle parle plus alors ! Putain de Dieu ! J’enfonce ! Je rentre dedans comme un souffle ! Je me pétrifie d’amour !… Je ne fais plus qu’un dans sa beauté !… Je suis transi, je gigote… Je croque en plein dans son nichon ! Elle grogne… elle gémit… Je suce tout… Je lui cherche dans la figure l’endroit précis près du blaze, celui qui m’agace, de sa magie du sourire… Je vais lui mordre là aussi… surtout… Une main, je lui passe dans l’oignon, je la laboure exprès… j’enfonce… je m’écrabouille dans la lumière et la bidoche… Je jouis comme une bourrique… Je suis en plein dans la sauce… Elle me fait une embardée farouche… Elle se dégrafe de mes étreintes, elle s’est tirée la salingue !… elle a rebondi pile en arrière… Ah merde ! Elle est déjà debout !… Elle est au milieu de la pièce !… Elle me fait un discours !… Je la vois dans le blanc réverbère !… en chemise de nuit… toute redressée !… ses cheveux qui flottent… Je reste là, moi, en berloque avec mon panais tendu…
Je lui fais : « Reviens donc !… » J’essaye comme ça l’amadouer. Elle semble furieuse d’un seul coup ! Elle crie, elle se démène… Elle recule encore vers la porte. Elle me fait des phrases, la charogne !… « Good-bye, Ferdinand ! qu’elle gueule, Good-bye ! Live well, Ferdinand ! Live well !… » C’est pas des raisons…
Encore un scandale ! Putinaise ! Je saute alors du pageot !… Celle-là je vais la raplatir ! Ça sera la dernière ! Bordel de mon sacré cul ! Elle m’attend pas la fumière ! Elle est déjà dégringolée !… J’entends la porte en bas qui s’ouvre et qui reflanque brutalement !… Je me précipite ! Je soulève la guillotine… J’ai juste le temps de l’apercevoir qui dévale au bord de l’impasse… sous les becs de gaz… Je vois ses mouvements, sa liquette qui frétille au vent… Elle débouline les escaliers… La folle ! Où qu’elle trisse ?
Ça me traverse l’esprit en éclair, que ça va faire un vrai malheur !… Je me dis « Ça y est ! c’est bien pour ta gomme ! C’est la catastrophe mironton ! C’est bien pour tes fesses ! Ça fait pas l’ombre d’un poil ! merde ! Rantanplan !… Elle va se foutre à présent au jus !… » Je sentais que c’est couru ! Elle est possédée ! Merde !… Je pourrai t’y la rattraper ?… Mais j’y suis pour rien !… J’y peux rien !… J’entrave pouic moi dans ce manège… J’écoute… Je regarde par la lourde du couloir… si je l’aperçois pas sur les quais… Elle doit être parvenue en bas… Encore un coup ! encore des cris !… et puis des « Ferdinand » !… des autres… des clameurs qui traversent le ciel !… C’est encore elle la canasse, de tout en bas qu’elle glapit !… Elle est soufflée !… Bordel de vache ! Je l’entends de tout au fond du port ! Je me turlupine !… Je m’écarquille ! On dira que je savais des choses !… Sûrement que je vais être épinglé !… J’y coupe pas… À moi les menottes ! Je m’émotionne terriblement… Je vais secouer l’idiot dans son panier… Si je le laisse seul un instant et qu’il prenne encore la panique ?… il fera que des conneries en plus… il foutra le feu à toute la crèche… Saloperie ! Je le décanille… Je le décampe de son grillage… je le vire tel quel, en kimono… je le tire en vrac dans l’escalier…
Une fois dehors, dans l’impasse, je me penche au-dessus des rocailles, j’essaye de revoir jusqu’au pont, dessous les lumières… Où ça qu’elle peut bagotter ? En effet ! je l’aperçois bien… c’est une tache… Ça vacille à travers les ombres… Une blanche qui virevolte… C’est la môme sûrement, c’est ma folle ! Voltige d’un réverbère à l’autre… Ça fait papillon la charogne !… Elle hurle encore par-ci, par-là, le vent rapporte les échos… Et puis un instant c’est un cri inouï, alors un autre, un atroce qui monte dans toute la vallée… « Magne enfant ! que je rambine le gniard ! Elle a sauté notre Lisette ! Jamais qu’on y sera ! C’est nous les bons pour la mouillette ! Tu vas voir Toto ! Tu vas voir ! »
Je m’élance, je déferle à travers les marches, les espaces… Flac ! Comme ça ! D’un coup pile !… En plein au milieu de l’escalier ! Mon sang fait qu’un tour !… La réflexion qui me saisit. Je bloque ! Je trembloche ! Ça va ! Ça suffit. J’avance plus d’un pas !… Des clous ! Je me ravise ! Je gafe !… Je me repenche un coup sur la rampe ! J’aperçois… C’est plus très bas l’endroit du quai d’où ça venait… Ça grouille à présent tout autour !… Le monde rapplique de partout !…
L’esplanade est bondée de sauveteurs ! Il en radine encore d’autres. Ça discute… Ça se démène de tous les coins avec des perches, des ceintures et des canoës… Tous les sifflets, les sirènes se mettent ensemble à mugir… C’est un vacarme, c’est la bagarre !… Mais ils se débattent ! ils se dépensent… Ils attrapent rien… Le petit carré blanc dans les vagues… il est emporté toujours plus…
Je la vois, moi, encore, d’où je suis, très bien dans le milieu des eaux… elle passe au large des pontons… J’entends même comme elle suffoque… J’entends bien son gargouillis… J’entends encore les sirènes… Je l’entends trinquer à travers… Elle est prise par la marée… Elle est emmenée dans les remous… Ce petit bout de blanc dépasse le môle ! Ô ma tante ! Ô merde afur ! Elle a sûrement tout trinqué !… Accélère que je rambine le fiotte ! que je lui bourre le train au mignard ! Faut pas qu’on nous retrouve nous dehors !… Qu’on soye planqués quand ils reviennent… Ah dis donc !
Il en peut plus d’avoir couru… Je le repousse… je le projette… Il voit plus rien sans ses lunettes… Il voit même plus les réverbères. Il se met à buter partout… Il râle comme un clebs… Je le saisis et je le soulève, je le transporte et j’escalade !… Je le balance au fond de son lit… Je rebondis vers la porte du vieux !… Je cogne un coup extrêmement fort ! Pas un mot de réponse !… Ça va ! Je recogne ! Je tape !… Alors je pousse le tout ! Je défonce !… Ça y est ! Il est là exact !… Il est comme je l’avais vu… Il est affalé devant sa grille, vautré, rubicond… Il se caresse le bide pas nerveux… Il me regarde puisque je l’interromps… Il cligne un peu, il papillote… Il se rend pas compte… « Elle se noie ! Elle se noie !… » que je l’interpelle… Et je lui répète encore plus fort !… Je m’époumone… Je fais même les gestes… J’imite comme ça la glougloute… Je lui montre en bas !… Dans la vallée… par la fenêtre ! En bas ! En bas ! La Medway ! « River ! River ! En bas ! Water !… » Il veut se soulever un tout petit peu… ça le fout à roter l’effort. Il bascule, il retombe sur un tabouret… « Oh ! gentil Ferdinand ! qu’il me dit… Gentil Ferdinand ! » Il me tend même la main… Mais son bilboquet s’entortille… Il est coincé dans le fauteuil… Il tire, il peut plus… Il fout en bas toutes les bouteilles… Tout le whisky qui dégouline… La marmelade, le pot chahute… Tout renverse… ça fait cascade, ça le fait très rire… Il s’en convulse… Il veut rattraper les choses… La sauce… tout s’écroule… l’assiette aussi carambole… il dérape dessus les morceaux… Il va planer sous la banquette. Il en bouge plus… Il est calé contre la cheminée… Il me montre comment qu’il faut faire… Il rumine… il grogne… Il se masse le bide tout en rond… Il se tripote bien les bourrelets… Il se triture comme ça dedans lentement… Il se les malaxe… il se les écarte… Il repasse encore dans les plis.
Je sais plus du tout ce que je veux dire… Je préfère pas insister. Je referme sa porte, je rentre au dortoir… Je me dis comme ça : « Tu vas te barrer au tout petit jour… » Mon bagage est là qu’est prêt !… Je m’allonge un peu sur le plume… mais je me relève presque tout de suite… Je suis ressaisi par la panique… Je sais pas exactement pourquoi. Je me mets à repenser à la môme… Je regarde encore par la fenêtre… J’écoute… On entend plus les bruits… plus rien du tout… Y a plus un bonhomme sur le quai… Ils sont tous repartis déjà ?
Alors, ça me tracasse brusquement, malgré la terreur, la fatigue… Je peux plus résister… Je veux aller pour voir en bas s’ils l’ont pas ressortie du jus ?… Je renfile comme ça mon grimpant, ma veste, mon costard… Le môme il en écrasait dur… Je l’enferme dans le dortoir à clef… Je voulais revenir immédiatement… Je me dégrouille vite… J’arrive tout en bas des marches… Je vois un flic qui fait sa ronde… Je vois un marin qui m’interpelle… Ça me refroidit… Ça m’épouvante… Je reste comme ça dans mon recoin… Ah caille ! Je bouge pas davantage ! C’est trop compliqué pour mon blaze ! J’en peux plus d’abord ! Je reste encore un bon moment… Il passe plus personne. Le pont d’où qu’elle a sauté. Il est là-bas… Je vois les lumières, les rouges, une longue ribambelle, ça tremblote dans les reflets de la flotte… Je me dis, je vais remonter… C’est bientôt !… Ils sont peut-être là-haut à présent les bourres !… Je pense… J’imagine… Je suis épuisé… je suis sonné… Et pas bien du tout au fond !… Je suis à bout quoi !… Sans char, je peux plus arquer… Je peux plus remonter au Meanwell… Je veux plus tenter même… Je m’appuye… Je peux rien faire moi !… j’y suis pour rien dans la salade ! Rien du tout !… Je veux barrer comme ça tout seul… Je me tire tout doucement vers la gare… Je referme bien mon pardessus… Je veux plus qu’on me connaisse… Je longe peu à peu les murs… Je rencontre vraiment personne… La salle d’attente est ouverte… Ah ben ça va !… Je m’allonge un peu sur le banc… Y a un poêle auprès… Je suis au mieux… Je suis dans le noir… Le premier train c’est « le cinq heures » pour Folkestone… J’ai pas pris une seule des « affaires » ? Elles étaient là-haut sur le lit… Tant pis !… j’en rapporterai pas… Je veux plus retourner… C’est plus possible… C’est barrer qu’il faut à toute force… Je me rassois pour pas m’endormir… Je suis sûr de le prendre le « cinq heures »… Je reste juste là sous la pancarte… Je m’étale juste au-dessous… Je m’étends. 5 o’clock Folkestone via Canterbury.